
Aujourd’hui, la ville de Khouribga accueille la 25e édition du Festival du cinéma africain.
Malheureusement, l’organisation actuelle est très faible comparée à celle des éditions précédentes, notamment celles des années 1980, 1990 et du début des années 2000. À cette époque, le festival animait, en collaboration avec les chambres de commerce et de l’artisanat, véritablement toute la ville, avec des expositions d’artisanat et diverses activités parallèles qui faisaient vibrer Khouribga au rythme du cinéma.
Aujourd’hui, l’événement semble terne, limité à un petit cercle de personnes, loin de l’ampleur et de la vitalité d’antan. Il est important de rappeler que, en tant que participants engagés dans ce festival, nous avons représenté Khouribga dans
des festivals au Sénégal (Dakar), en Belgique et à Montréal au Canada. Nous y avons toujours su nous imposer par nos idées et propositions, au point de fonder une association regroupant les festivals africains francophones, dont l’impact se fait encore sentir aujourd’hui.
Malheureusement, certains des organisateurs actuels ignorent totalement ces réalisations et cette histoire.
Espérons enfin que les organisateurs actuels sauront assurer une bonne prise en charge des
invités, en leur offrant notamment l’occasion de découvrir les nombreux sites que recèle la ville de Khouribga. Comme dit-on, dans la langue de Molière, « c’était le bon vieux temps ». Dont acte !
Farid Barigo